La hausse du dollar américain sur le forex face au yen a été rejeté de la zone des 114 après avoir touché la barre des 114,20 en début de semaine, la paire USD/JPY ayant ensuite inversé une partie de son rebond au cours des derniers jours.
La ligne rouge Tenkan-sen reste toutefois au-dessus de la ligne bleue Kijun-sen qui a été mise en place, tandis que le RSI semble également changer de direction, laissant présager un renforcement du marché. Cependant, il est encore loin du seuil de 70% et les gains pourraient être de courte durée.
D’un point de vu baissier, les ours pourraient re-tester la zone situé à 113,30 (Fibonacci 23,6% de la hausse de 109,36 à 114,54), puis le niveau à 112,89 avant de rencontrer potentiellement le Fibonacci 38,2% de 112,55. Puis un passage dessous le niveau situé à 111,37 (Fibonacci 61,8%) déclencherait de nouvelles actions baissières, le prix pourrait ensuite chuter jusqu’à 110,83, une zone fréquemment abordée ces deux dernières années.
Alternativement, un retour à la hausse pourrait pousser le cours de la paire USD/JPY vers les précédents sommets situés à 114,20 et 114,54. La prochaine cible serait ensuite le haut enregistré en mars 2017 à 115.50 et si le succès est au rendez-vous, une voie pourrait s’ouvrir vers le seuil psychologique de 116.
À moyen terme, la paire USD/JPY a conservé une perspective haussière au cours des trois derniers mois, et cela devrait rester intact tant qu’elle se maintient au-dessus de 112.00. La moyenne mobile simple (SMA) de 50 jours continue de gagner en force au-dessus de la SMA de 200 jours, ce qui indique que l’image positive n’est pas sur le point de s’estomper de si tôt.
En résumé, le dollar américain reste positif sur le forex à court et à moyen terme face au yen japonais.
par Christina Parthenidou, XM Investment Research Desk Christina a rejoint le département de recherche d’investissement de XM en mai 2017. Elle est titulaire d’une maîtrise en économie et commerce de l’Université Erasmus de Rotterdam avec une spécialisation en économie internationale. Auparavant, elle a obtenu un baccalauréat en sciences économiques de l’Université de Chypre. Outre les marchés des changes, ses intérêts de recherche incluent l’impact du commerce international sur les marchés du travail et le développement de produits.