Le dollar américain a franchi la barre des 110 yens ce lundi et a dépassé légèrement la moyenne mobile de 50 jours aujourd’hui pour atteindre un sommet de 6 semaines sur le forex à 110,64.
La paire USD/JPY s’échange également confortablement au-dessus de la moyenne mobile de 20 jours et du nuage Ichimoku, donnant des signaux de tendance positifs à court terme. Les indicateurs Momentum se situent également en territoire haussier, la ligne rouge Tenkan-sen s’améliorant au-dessus de la ligne bleue Kijun-sen et le RSI se renforçant après le rebond sur le seuil neutre de 50. Les stochastiques rapides, cependant, sont toujours proches de la barre des 80% de sur-achat, avertissant que les vendeurs pourraient être au coin de la rue.
Si la pression haussière contrevenait au niveau de retracement Fibonacci 61,8% à 110,75, une résistance importante pourrait apparaître autour de la moyenne mobile de 200 jours qui se situe actuellement à 111,37. Une fermeture décisive au-dessus de cette ligne pourrait déclencher des haussess plus importantes et déplacer l’attention sur la zone de résistance à 112.50 où se trouve également le niveau de retracement Fibonacci 78,6%.
Dans le scénario alternatif, le prix pourrait fléchir sur le forex vers le niveau de retracement Fibonacci 50% à 109,59, tandis qu’un support plus faible pourrait être trouvé près du Fibonacci 38,2% à 108,39. Si ce dernier ne parvient pas à enrayer les mouvements à la baisse, la paire USD/JPY pourrait ensuite tester à nouveau le support entre 108 et 107.50.
À moyen terme, les perspectives restent négatives sur le forex pour la paire USD/JPY tant que le marché se maintient en dessous de 111,37. Le croisement baissier entre les moyennes mobiles de 50 et 200 jours indique que la situation pourrait empirer avant de s’améliorer à moyen terme.
par Christina Parthenidou, XM Investment Research Desk
Christina a rejoint le département de recherche d’investissement de XM en mai 2017. Elle est titulaire d’une maîtrise en économie et commerce de l’Université Erasmus de Rotterdam avec une spécialisation en économie internationale. Auparavant, elle a obtenu un baccalauréat en sciences économiques de l’Université de Chypre. Outre les marchés des changes, ses intérêts de recherche incluent l’impact du commerce international sur les marchés du travail et le développement de produits.