L’euro a clôturé la semaine dernière légèrement en baisse sur le forex par rapport à son cours d’ouverture face au dollar américain, alors qu’il a été vendu trois jours sur cinq.
La paire de devises EUR/USD reste sous une pression significative et le risque est toujours à la baisse car les prix continuent d’afficher des jours baissiers.
Il convient de mentionner qu’à court terme, le cours euro / dollar américain s’est développé dans un canal latéral sur le forex depuis le 12 janvier avec la limite supérieure de la barrière située à 1,2540 et la limite inférieure du support à 1,2160. Dans l’ensemble, le marché est haussier tant que la ligne de tendance ascendante se maintient depuis avril 2017.
Sur le graphique journalier, les indicateurs techniques pointent vers le bas, signalant plus de faiblesse sur le marché. Les prix semblent plafonnés par les 20 et 40 moyennes mobiles simples qui sont alignées négativement. L’indicateur RSI reste en dessous du niveau 50, tandis que l’oscillateur MACD reste en dessous de la ligne de déclenchement et près de sa ligne zéro.
Le niveau suivant à prendre en compte est le niveau psychologique de 1,2200 et la barrière de support de 1,2160. À ce stade, le marché devrait connaître une reprise de la tendance baissière à court terme et toucher le support suivant à 1,2080, ce qui chevauche le niveau de retracement Fibonacci de 23,6% de la hausse de 1,0560 à 1,2540. Un jour de clôture inférieur au niveau susmentionné pourrait faire baisser le biais haussier à moyen terme et amener la paire euro / dollar américain vers le niveau psychologique de 1.1900.
D’un autre côté, les mouvements à la hausse sont susceptibles de trouver une résistance à 1.2445. S’élever au-dessus de cette zone pourrait déplacer l’attention à la hausse vers le niveau de résistance 1,2540. Briser ce niveau pourrait voir un test de la hausse de 1,2570 du pic en décembre 2014.
par Melina Deltas, XM Investment Research Desk
Melina a étudié les mathématiques pures à l’Université de Lancaster et possède une maîtrise en économie monétaire et financière de l’Université de Chypre. Actuellement, elle est membre associée de la Société des analystes techniques (STA) et technicienne financière agréée (CFTe).
