La Banque du Canada pourrait commencer à réduire ses taux au printemps

La Banque du Canada pourrait commencer à réduire ses taux au printemps

Deloitte Canada s’attend à ce que la Banque du Canada commence à réduire ses taux au printemps, quoique à un rythme plus prudent que ce que les marchés prévoient actuellement, même si la pression exercée par la hausse des taux pèse sur l’économie jusqu’en 2024.


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Dans ses perspectives économiques pour 2024, Deloitte Canada prévoit que la banque centrale commencera à réduire ses taux au deuxième trimestre, le taux cible du financement à un jour chutant à 4,25 pour cent d’ici la fin de l’année. Le taux de référence est actuellement de 5 pour cent.

“Bien que nos prévisions de base montrent que les décideurs politiques seront en mesure d’assouplir les taux à partir de ce printemps, il est largement admis que nous ne verrons pas de retour aux taux d’intérêt ultra-bas de la décennie précédant la pandémie”, indique le rapport.

“Cela signifie que même avec un certain allègement, les taux d’intérêt continueront d’avoir une influence négative sur les décisions de dépenses et d’investissement en 2024.”

La Banque du Canada a considérablement augmenté ses taux à la suite d’une inflation élevée, ramenant son taux de référence à 5 pour cent, le niveau auquel il est resté pendant trois décisions consécutives. Les économistes croient largement que la Banque du Canada en a fini avec les hausses de taux d’intérêt et qu’elle commencera bientôt à réduire ses taux alors que l’économie continue de montrer des signes d’affaiblissement.

Les données du marché obligataire intègrent cinq réductions de taux de 25 points de base par la Banque du Canada, selon les calculs de Bloomberg, ce qui ramènerait le taux de politique monétaire du Canada de 5 pour cent à environ 3,75 pour cent.

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Certaines banques voient des réductions plus agressives se profiler à l’horizon. Les Services économiques TD et CIBC s’attendent tous deux à ce que la Banque réduise ses taux de 150 points de base, ce qui porterait le taux à 3,5 pour cent d’ici la fin de l’année.

«Un peu plus délibéré»

L’économiste en chef de Deloitte Canada, Dawn Desjardins, a déclaré dans une entrevue avec Yahoo Finance Canada que la société s’attend à ce que la Banque commence à réduire ses taux au printemps dès que la voie vers 2 pour cent sera claire, puis à réduire « prudemment » pendant le reste de la période. année.

«Cette prudence découle de notre conviction que la Banque ne veut pas alimenter une autre vague de pressions à la hausse sur l’inflation », a déclaré Desjardins, soulignant la vague d’activité sur le marché immobilier qui a suivi la décision de la banque centrale de maintenir les taux en mars dernier.

«Contrairement à la hausse (des taux) où nous avons constaté des augmentations aussi importantes et rapides, nous pensons que la baisse sera un peu plus délibérée.»

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré dans un discours de fin d’année en décembre que la banque centrale devait avoir la preuve que « l’inflation est sur une trajectoire descendante durable » avant de pouvoir commencer à discuter d’une réduction de son taux directeur. Il affirme que le Conseil des gouverneurs de la banque centrale n’a pas encore discuté de réductions de taux.

La hausse des taux d’intérêt a déjà pesé sur l’économie canadienne, le PIB étant en passe de diminuer au quatrième trimestre. Deloitte s’attend à ce que le PIB baisse de 0,5 pour cent au premier trimestre 2024 et augmente de 0,3 pour cent au deuxième trimestre, avant que les réductions des taux d’intérêt ne déclenchent une reprise au second semestre.

«La croissance économique réelle devrait alors s’accélérer fortement, aboutissant à une croissance moyenne de 0,4 pour cent en 2024», indique le rapport.

«Ces solides gains devraient se poursuivre jusqu’en 2025, l’économie affichant une croissance de 3% à mesure que les dépenses de consommation s’accélèrent et que les exportations bénéficient de l’ouverture du terminal d’exportation de LNG Canada en Colombie-Britannique.»

Desjardins affirme que la reprise économique dépendra de la vigueur du marché du travail et pourrait constituer un risque pour les perspectives si celui-ci s’affaiblissait considérablement.

«Le plus grand risque pour notre point de vue est que nous soyons trop optimistes quant aux perspectives du marché du travail», a déclaré Desjardins.

«Dans le contexte d’un secteur des ménages très endetté, qui en ressent vraiment les effets et qui voit les loyers augmenter de manière agressive, tous ces facteurs provoqueraient un repli plus grave et peut-être même un repli plus prolongé du côté des consommateurs. Cela entraînerait, en en fait, cela entraîne des résultats économiques bien plus négatifs.»

Par Alicja Siekierska, Yahoo Finance Canada

Alicja Siekierska est journaliste principale chez Yahoo Finance Canada couvrant l’actualité de la vente au détail, des transports et des affaires générales.

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